Le Leonberg
D'après certains, il serait issu de croisements réalisés au milieu du XIXe siècle de terre-neuve avec des saint-bernard et des montagnes des Pyrénées.
Pour d'autres, il descendrait du dogue du Tibet et serai le fruit d'une sélection plus ou moins naturelle.
La race fut reconnue en 1846 et le standard rédigé en 1895 par le club créé à Apolda (Thuringe). À la suite des deux guerres mondiales, il a bien failli disparaître, mais la race fut maintenue grâce à plusieurs programmes de réhabilitation.
La FCI a reconnu officiellement la race en 1949.
Particularités physiques
Son poil :
long, bien couché, droit, de texture oscillant entre la douceur et la rudesse, faisant bien ressortir les formes du corps du chien malgré sa densité. Présence d'un sous-poil plutôt fourni et d'une crinière au niveau du cou et du poitrail (surtout chez le mâle).
Sa couleur :
de différentes nuances de fauve (fauve clair, fauve rouge, fauve foncé) ou sable (crème ou jaune pâle), avec un masque noir caractéristique.
Sa tête :
plutôt allongée, de hauteur supérieure à la largeur et sans ride sur le front. Le crâne est modérément bombé et puissant vu de face et de profil. Le stop est nettement visible, tout en étant modérément marqué.
Ses oreilles :
de taille moyenne, épaisses, tombantes contre les joues et attachées haut.
Ses yeux :
de forme ovale, de taille moyenne, de couleur brun clair à brun très foncé, jamais saillants ni enfoncés.
Son corps :
massif et imposant. Le garrot est marqué (surtout chez le mâle), le dos est solide et large, le rein puissant et bien musclé, la croupe large et légèrement arrondie, la poitrine large et bien descendue et la ligne du dessous légèrement relevée.
Sa queue :
généreusement recouverte de poils, tombant droit au repos et légèrement recourbée lorsque le chien est actif, mais sans être portée au-dessus du niveau du dos.
Comportement et caractère
Les Leonberg sont des chiens de famille : ils aiment être entourés et s'adaptent sans problème à la plupart des foyers. Cependant, ils sont très grands. Ils sont épanouis et heureux tant qu'ils sont avec leur famille. Ils se comportent très bien avec les autres animaux, les chiens et les enfants et peuvent se montrer soumis face aux membres de leur famille. On les élève aujourd'hui pour les sauvetages aquatiques car ce sont d'excellents nageurs qui ont une attirance naturelle pour l'eau. Dans certaines régions du monde, on les utilise toujours pour tirer des chariots. Ce sont des chiens intelligents, fidèles, sûrs d'eux, courageux et joueurs. Ils sont gentils et montrent rarement des signes d'agressivité.
Education
Pour un chien de ce gabarit, l’éducation du leonberg est relativement aisée. Mais il ne faut pas la négliger pour autant. En effet, avec un molosse, une éducation bâclée peut avoir de lourdes conséquences.
Dès son arrivée à la maison, il faut mettre en place les principes de base : pas question de faire ses quatre volontés ! S’il vous mordille la main, essaie de monter sur le canapé, grogne lorsque vous le manipulez, il faut le remettre à sa place, gentiment, mais fermement. Comme il est très attaché à ses maîtres, il se sentira bien puni si vous l’ignorez pendant quelques minutes. Parfois dominant, le leonberg a besoin d’être recadré régulièrement.
Conditions de vie
Bien que le leonberg soit un grand chien plutôt costaud, il n'a pas besoin d'énormément d'espace pour être heureux. En effet, comparativement à d'autres races de même gabarit, il peut vivre dans des endroits plus petits. Toutefois, il ne serait bien sûr pas heureux dans un petit studio ! Il n'est pas très remuant et peut vivre en appartement, à condition de lui offrir de grandes promenades quotidiennes.
Santé
Comme tous les chiens de grande race, le leonberg peut être sujet à la torsion d'estomac et à la dysplasie de la hanche. Il peut être atteint d'une maladie génétique, la polyneuropathie héréditaire du leonberg (atteinte des nerfs reliant la moelle épinière aux muscles), au pronostic sombre, car il n'existe pas de traitement. Toutefois, il existe un test génétique.